

Une belle aventure
J’ai créé Passion Givrée avec la volonté de sublimer les glaces et sorbets aux couleurs locales. Mon défi est d’utiliser et de transformer essentiellement des produits locaux.
Tout est fait maison, je n’utilise ni colorant, ni conservateur et l’apport en sucre est très contrôlé.
J’aime créer, mélanger les saveurs. Maracuja, gingembre, curcuma…
Bienvenue dans l’univers de Bénédicte Monlouis Félicité, la créatrice de Passion Givrée.
Propos recueillis par Karen Goldar (by EWAG)
Votre parcours est pour le moins atypique. Pouvez-vous nous le résumer ?
Bénédicte Monlouis Félicité : Après un Bac +5 dans le commerce, j’ai commencé à travailler dans le secteur automobile.
Puis j’ai réalisé que je voulais faire autre chose de ma vie et j’ai décidé de prendre le pari risqué de vivre de ma passion.
J’y ai été formée sur la glace par un champion du monde, meilleur ouvrier de France. C’était une aventure fabuleuse !
De retour au pays, vous réalisez votre rêve et ouvrez « Passion Givrée ». Pouvez-vous nous présenter votre concept ?
J’ai créé Passion Givrée avec la volonté de sublimer les glaces et sorbets aux couleurs locales.
Mon défi est d’utiliser et de transformer essentiellement des produits locaux.
Tout est fait maison, je n’utilise ni colorant, ni conservateur et l’apport en sucre est très contrôlé.
J’aime créer, mélanger les saveurs. Maracuja, gingembre, curcuma…
J’adore observer les gens lorsqu’ils dégustent l’une des mes glaces pour la première fois.
J’essaye de proposer chaque mois de nouvelles saveurs. Je veux que mes glaces et sorbets aient un goût unique !
Quels sont, selon vous, les ingrédients de la réussite ?
- Sans hésiter, je dirais d’abord le travail. Beaucoup de travail. Il ne pas faut compter ses heures.
Mon papa était traiteur et je me suis toujours dit que je ne ferais jamais un métier comme le sien. Je le voyais se lever à 4h du matin et travailler sans relâche.
Aujourd’hui, ironie du sort, c’est exactement ce que je fais.
- Le deuxième ingrédient serait la passion.
En ce qui me concerne, elle m’a été transmise par mon papa. Je me réveillais avec l’odeur des bons gâteaux qu’il préparait la nuit pour ses clients.
J’ai toujours aimé cuisiner et je suis une grande gourmande.
- Enfin, je dirais qu’il faut un grain de folie.
J’ai pris beaucoup de risques, ça n’a pas toujours été facile mais je suis une passionnée complètement givrée !
Et surtout, je veux que ma fille soit fière de moi. Qu’elle comprenne qu’avec de la volonté, on arrive à tout !
